Les prix de l’acier s’envolent dans un contexte économique au ralenti

Les activités industrielles de 2023 n’ont eu de cesse de baisser. Novembre a notamment été le 13ème mois de baisse consécutif constaté sur les exportations, on parle d’ailleurs dorénavant de contraction des exportations tant les seuils sont critiques.

Il faut dire que le contexte économique et géopolitique n’a pas joué en faveur du commerce mondial. De même, déjà en 2022, nombreux sont ceux qui se sont cloîtrés dans un attentisme poussé et une politique de réduction des stocks drastique. Des secteurs comme celui du BTP sont dans les cordes et l’immobilier en Chine est en pleine crise, mettant le pays à mal économiquement au bénéfice de pays comme l’Inde ou la Russie qui parviennent à tirer leur épingle du jeu en termes de croissance.

L’acier connaît pourtant une hausse tarifaire depuis quelques semaines. Certes, l’Europe et la Chine restent encore en hibernation mais les stocks atteignent leur seuil critique et les premières commandes recommencent à arriver chez les fournisseurs. Malheureusement, il ne faut pas crier victoire trop vite car les prix ont atteint des niveaux indécents pour les acheteurs et la hausse qui se profile risque d’être très fragile. Fort heureusement, le contexte économique encore très maussade permet de limiter quelque peu les envolées de prix à des sommets inatteignables.

Une croissance plate, le BTP en stand-by, une géopolitique catastrophique, des taux d'intérêt en hausse, tout cela fait que même si la hausse des prix paraît trop élevée, elle reste malgré tout limitée “grâce” à ces facteurs limitatifs de croissance et peut même permettre de faire baisser ces mêmes prix à moyen terme.

Une tendance encore abstraite et imprévisible, mais qui devrait apporter son lot de clarté dans les semaines à venir.

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