Devons-nous nous réjouir de la dégringolade du cours du cuivre ?

Le cuivre a atteint des sommets tarifaires inédits ces derniers mois suite aux remous engendrés par la crise sanitaire mondiale suivie de la guerre russo-ukrainienne.

En mars dernier, le métal rouge, souvent considéré comme un des thermomètres de l’économie mondiale, a fait un bond à 10 730$ la tonne avant de dévisser de près d’un tiers le 15 juillet dernier lors de la dernière séance du LME (London Metal Exchange) avec un taux en dessous des 7 000$ la tonne. Une chute qui ne concerne d’ailleurs pas seulement le cuivre puisque des métaux comme l’aluminium, le zinc ou le nickel ont baissé respectivement de 16%, 18% et 7% sur la même période.

Cette baisse des taux n’est cependant pas à prendre comme une réjouissance car elle est la résultante de la politique attentiste des investisseurs face à la crainte d’un ralentissement économique global. La crainte d’une récession pousse les investisseurs à la vigilance, ce qui entraîne une baisse des cours sans que cela ne présente in fine un réel avantage économique. L’inflation globale pourrait ainsi pour partie ralentir, malgré des niveaux encore élevés en lien principalement avec l’évolution des hydrocarbures, mais une entrée en récession économique aurait un impact sur les pouvoirs d’achat des acteurs du marché mais aussi sur les investissements, eux-mêmes également ralentis par les hausses toutes récentes des taux d’intérêt par les banques centrales.

Une actualité des métaux qui n’a pas fini de bouger et qui reste à suivre donc avec une grande vigilance.

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